Congé parental
Je n'aurais jamais imaginé de m'arrêter provisoirement de travailler pour m'occuper de mes enfants, mais c'est un fait : à partir de septembre, je serai en congé parental.
Il y a deux ans encore, je travaillais dans un institut de recherche à un poste que j'adorais, Augustin était peinard chez son assistante maternelle... Une routine bien établie qui satisfaisait tout le monde, Papa y compris.
Et puis, tout s'est enchaîné : la fin du CDD non renouvelé, la seconde grossesse, le déménagement dans un quartier dépourvu d'assmats, la quête d'une garde partagée, le désistement de la deuxième famille au dernier moment... Les comptes faits et refaits, et finalement, l'idée s'imposant qu'avec deux enfants non scolarisés, le congé parental n'était pas une si mauvaise idée.
Me voici donc, menant mes petits jusqu'à leur entrée en maternelle, ce qui m'enchante beaucoup et m'effraie un peu (pas beaucoup, il est vrai).
Fini les : "je ferai régime à la rentrée", "je reprendrai la piscine quand je travaillerai"... C'est ici et maintenant que les choses se décident ; mon petit carnet de tâches se remplit quotidiennement, et pas que de corvées ! Avoir ses journées à soi, même lorsqu'elles sont bien occupées par deux petits diables, c'est un luxe dont je reconnais le prix et dont je m'emploie à savourer chaque bouchée.
En attendant, on serait bien à la terrasse d'un troquet, à siroter un diabolo-fraise... Il est où l'été ?