Levé comme un grand
Augustin grandit, c'est incontestable. Ce matin, il s'est réveillé à l'aube, sans parvenir à se rendormir. Cédric s'étant levé, je mets mon Boulou à côté de moi dans le lit, et on se rendort ensemble. Réveillé avant lui, je décide de le laisser se reposer et je quitte la chambre en poussant simplement la porte. Augustin, me dis-je, m'appellera en pleurant lorsqu'il se réveillera et j'irai alors le chercher.
Une heure plus tard, j'entends une porte qui grince, suivi de bruits de petits petons sur le parquet. Augustin, ne me voyant pas à son réveil, s'est levé tout seul et a gagné le salon à ma rencontre, les yeux encore plein de sommeil, Nounours à la main, manifestement tout content.
De même, il n'accepte plus toujours les genoux pour le biberon du matin ; il préfère s'assoir à mes côtés sur le canapé, l'air grave, et boit en me guignant du coin de l'œil.